Oh seigneur… Cet épisode est trop triste !!!!
Beaucoup trop triste pour un épisode de Noël… d’ailleurs par moment, on doit bien l’admettre, on frôle le mélodrame…
Trop de morts… et un méchant décidément trop décevant… De plus, le Docteur commence à se prendre vraiment trop au sérieux… Il a besoin d’une bonne gifle de Jackie (ou de Donna) … Son petit envol avec les anges faisait vraiment trop « super héros »… et bon, ca m’a un peu énervée…
Ceci dit, Astrid m’a plut… Kylie, si elle n’est pas Billie Piper, n’est pas mauvaise actrice… disons qu’elle vaut amplement Freema Agyeman… et son alchimie avec David Tennant était charmante…
Mais nous sommes loin de la magie du Docteur & Rose… ou celle du Docteur et du Maître…
En fait, Astrid m’a beaucoup fait penser à Rose… avec ses cheveux blonds, ce travail qu’elle déteste, son désir de voir les étoiles, son cœur en or, son amour réciproque pour le Docteur et son envie de le protéger… même si cela signifie la mort…
Et son fantôme ? Ha ! Rappelez- vous de « Doomsday » et de la plage du méchant loup… Rose dit au Docteur qu’il ressemble à un fantôme… Elle ne peut le toucher… nous n’avons pas eu droit à un baiser d’adieu…
Ici, oui… très touchant… encore une fois à la limite de la tragédie…
Je pense que si le Docteur tenait tant à sauver Astrid, c’était parce que dans son esprit, elle se confondait avec Rose…Il les a toutes deux aimées… et perdues… et il ne pourra jamais plus les revoir…
Ou du moins le croit-il…
A la mort de Morvin, lorsque Foon est si désespérée, le Docteur lui dit que son mari aurait aimé la voir continuer, la voir vivre… ce qui est un peu un écho de sa déclaration aux Carrionites « The Shakespeare Code » : « Son nom (Rose) me donne envie de me battre »…
Mais vraiment, le suicide de Foon était inutile… et pour finir, ca en devenait grotesque…
Seule petite lumière dans ce véritable drame cornélien, Mr Copper, le faux historien… qui a, lui au moins, un happy end…. Et sans le vouloir cite le Docteur dans « The impossible planet ».
« Je pourrais acheter une maison, une véritable maison, ave des portes et des fenêtres… »
Cette vision terrifiait le Docteur, elle enchante le vieil homme… et c’est bien dommage, il aurait fait un compagnon des plus remarquables…
Ainsi que Alonzo ! Yes ! Le Docteur a tout de même eu son petit cadeau de Noël !
Il a pu prononcer cette phrase qu’il voulait dire depuis « Army of ghosts » : Allons-, Alonzo !
J’ai l’impression que « Voyage of the Damned » est un nouveau Doomsday… mais moins bon, car à force de morts, de sacrifices et autres suicides, il tourne presque à la caricature…
Vivement la saison 4…
Ecrit par Sunny